Retour sur les essais au feu dans le cadre du projet SUVEREN

Dans le cadre du projet allemand SUVEREN, le CETU s’est rendu du 9 au 11 avril dernier à Faßberg en Allemagne pour assister à des essais au feu sur des batteries de véhicules électriques.
Ce projet, dont le CETU est un partenaire associé est entré fin mars dernier dans la phase de tests, qui va durer plusieurs mois. Ces tests, réalisés sur des batteries Li-ion de voiture dans un premier temps puis bientôt sur des maquettes de voitures électriques réelles, se focalisent sur le phénomène d’emballement thermique (thermal runaway) de ce type de batteries, à travers des mesures de températures et de concentration en polluants.

Pour contextualiser et préciser la composition des batteries utilisées, on appelle "cellules" les éléments constitutifs d’un "module". Dans un même module, les cellules sont reliées électriquement entre elles. Chaque module est une boîte fermée, et les modules sont également reliés électriquement entre eux. L’ensemble de ces modules constitue la "batterie" entière, ou battery-pack qui est donc une boîte fermée contenant des plus petites boites.

Installation des essais : les modules sont placés dans un calorimètre fermé pourvu d’une ventilation. Ce calorimètre est situé dans un hangar d’essai.
Mesures  : des mesures de températures (thermocouples) et de concentrations en polluants (dont un système FTIR !) permettent de suivre l’évolution du test. 4 caméras permettent d’avoir un visuel : deux caméras thermiques (infra-rouges) et deux caméras directes. Un couple de caméra est placé en face d’une fenêtre d’ouverture verticale du calorimètre, l’autre couple est placé dans une fenêtre d’un autre mur du calorimètre, à 90°.
Toutes ces mesures sont suivies par l’équipe (BAM, FOGTEC et STUVA) sur des interfaces installées dans un bungalow à proximité du hangar d’essai.

Les tests vont continuer encore sur plusieurs mois, et des photos seront transmises à la fin de l’analyse des résultats.

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