COPIL final du programme de recherche AiRTURIF sur la pollution dans les tunnels d’île-de-France
Un important programme de recherche sur la connaissance de la pollution dans les tunnels routiers d’Île-de-France a été initié en 2008, sous l’impulsion du Préfet Directeur Régional de l’Équipement. Ce programme, qui a pris le nom d’Airturif pour qualité de l’AIR dans les TUnnels Routiers d’Île-de-France, a associé pendant plus de 5 ans plusieurs services du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie dont notamment le CETU et la DGITM, la Direction Territoriale Île-de-France du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), et les services de la DIRIF (Direction des routes d’Île-de-France) en charge de la gestion des tunnels parisiens.
Le programme Airturif a été officiellement clôturé lors du dernier comité de pilotage réuni le jeudi 30 octobre dans les locaux de la DRIEA, qui a été l’occasion de faire un bilan complet sur les travaux menés depuis 2008. Ce programme de recherche a permis, en complément de campagnes de mesures fixes en tunnel, la réalisation de plusieurs études innovantes : des mesures embarquées de la pollution dans le flux de circulation avec l’appui technique du CERTAM (Centre d’études et de recherche technologique en aérothermique et moteurs), des mesures Lidar des concentrations de particules dans l’environnement d’une tête de tunnel avec l’appui de la société Leosphère ou encore l’évaluation d’un dispositif de biofiltration pour le traitement de l’air d’un tunnel avec l’appui de la société Phytorestore.
Airturif a ainsi permis de progresser significativement sur la connaissance de la pollution dans les tunnels routiers d’Île-de-France et l’efficacité des moyens de réduction de ces impacts. Il a notamment mis en évidence, alors que la commande initiale partait d’une image plutôt préoccupante, que les seuils réglementaires en tunnel sont respectés globalement pour le monoxyde d’azote, et très ponctuellement dépassés pour l’opacité dans des circonstances très particulières de fortes congestions. Pour réduire les impacts sur la qualité de l’air, les études menées ont montré les difficultés de mise en œuvre des systèmes actuels de traitement de l’air, l’importance des coûts, et l’efficacité parfois limitée de ces dispositifs. L’optimisation des techniques actuelles d’amélioration de la qualité de l’air telles que la ventilation sanitaire demeure donc à ce stade une piste à privilégier.
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