Groupe de travail "Nouvelles énergies et risques technologiques en tunnel"

Le groupe de travail "Nouvelles énergies et risques technologiques en tunnel" s’est réuni les 19 janvier, 5 mars et 29 avril pour échanger sur les défis posés par l’intégration des nouvelles énergies de propulsion (électrique, gaz naturel, hydrogène) dans le trafic routier en tunnel. Les risques d’incendie ou d’explosion liés aux batteries et aux gaz comprimés, s’ils sont faibles, doivent néanmoins faire l’objet de mesures de prévention et d’intervention adaptées. Les autorités organisatrices de la mobilité, qui définissent les itinéraires des bus urbains et achètent les véhicules, sont en première ligne car la loi leur impose dès à présent l’achat de 50% de véhicules "propres" qui sont parfois amenés à circuler en tunnel. Les exploitants de tunnels et les services de secours sont également concernés par le développement de l’ensemble des véhicules légers et des poids lourds utilisant les nouvelles énergies.

Ce groupe de travail, lancé fin 2019, regroupe plusieurs acteurs de l’industrie, du secours ainsi que de l’exploitation des ouvrages et des réseaux. Il est animé par le CETU.

En 2021, le groupe s’est donné comme objectif concret de rédiger un document établissant un état des lieux partagé sur les enjeux de transition énergétique, les risques et les contraintes de tous ordres (réglementaire, technique, économique, organisationnel) liés à ces nouveaux véhicules et à leur circulation en tunnel. Les autorités pourront ainsi disposer d’une information complète leur permettant de définir des mesures conciliant la sécurité des usagers et des secours avec les impératifs de transition écologique auxquels contribuent ces nouveaux véhicules.

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