La détection et le contrôle du dioxyde d’azote dans les tunnels routiers

Gérer au mieux le fonctionnement de la ventilation sanitaire est un enjeu sensible pour les exploitants de tunnel :
• ventiler en excès, c’est consommer inutilement de l’énergie ;
• ventiler de manière insuffisante, c’est exposer les usagers à des concentrations en polluants au-delà des seuils réglementaires.

Le dioxyde d’azote (NO2) fait l’objet d’une réglementation en tunnel routier. En dépit
des innovations technologiques observées sur le parc automobile roulant, le NO2 est un polluant dont les émissions ne régressent pas et certaines conditions potentiellement délicates (congestion du trafic, faible renouvellement naturel de l’air) peuvent conduire les usagers à des niveaux d’exposition à ne pas négliger.

La dilution des polluants par apport d’air frais permet d’assurer une bonne qualité de l’air en tunnel. C’est le rôle de la ventilation sanitaire. Il convient toutefois d’en maîtriser rigoureusement la chaîne de contrôle–commande, et tout particulièrement la mesure des concentrations en NO2.

Le CETU a étudié la problématique de la détection des oxydes d’azote en tunnel routier afin de proposer des solutions qui éviteraient soit de surestimer chroniquement les niveaux de NO2, soit d’en ignorer régulièrement les dépassements réglementaires. Ainsi les tunnels routiers doivent désormais être équipés de détecteurs de NO2 qui peuvent être choisis parmi deux grandes familles d’appareils : les cellules électrochimiques ou les appareils à mesure optique. La note d’information n°26 "

" du CETU présente les atouts et les limites des deux catégories de capteurs, compare leurs contraintes respectives d’utilisation et fournit des éléments d’aide au choix.

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